Vous voulez une peinture décorative, simple d’application, non toxique et rapide de séchage ? Figurez-vous que la peinture vinylique rassemble en elle toutes ces caractéristiques, en plus d’être économique. Vous êtes tombés sur la bonne page, car est regroupé dans cet article tout ce qu’il y a à savoir sur cette peinture aqueuse.
Sommaire
Coup d’œil sur la structure de la peinture vinylique
Faisant partie de la grande famille des aqueuses, à côté des acryliques et des alkydes, la peinture vinylique carbure à l’eau.
Peu sollicitée en phase de finition, elle est empruntée généralement pour un recouvrement de paroi poreuse, en guise de sous-couche. Pratique du point de vue économique, associée à d’autres peintures, elle assure pleinement la couverture de la surface.
Les artistes font aussi appel à la peinture vinylique pour créer des effets décoratifs.
De quoi la peinture vinylique est-elle composée ?
De l’eau, des pigments et de l’acétate de vinyle forment la base structurale de la peinture vinylique.
L’acétate de vinyle est un produit chimique hyper sensible aux pigments. Faisant office de solvant synthétique, il améliore l’adhérence et la capacité couvrante de l’ensemble.
Combiné à d’autres résines élastiques, cet élément renforce l’élasticité de la peinture, facilitant la modélisation pour des fins décoratives. Bien que restant une peinture à l’eau, ce type de peinture emprunte à sa consœur la peinture à l’huile ce caractère élastique.
Composition de la peinture vinylique : Acétate de vinyle + Pigment + Eau
Comment s’adhère-t-elle ?
Une fois la peinture mise en contact avec son support, l’eau qui y est contenue se met à évaporer. Ce qui enclenche la phase de séchage. Se méfier tout de même de l’aspect asséché de l’extérieur, qui peut être bluffant. Vu l’onctuosité de la pâte, le séchage peut être superficiel.
Pour plus d’assurance, laissez la petite aiguille faire deux fois le tour du cadran avant l’application d’une seconde couche. À l’inverse, décollements et craquelures surviendront inévitablement.
Recourir à la peinture vinylique en…
Il existe trois situations différentes où l’on peut recourir à la peinture vinylique. Effectivement, son utilisation est sollicitée en :
- sous-couche
- additif pour un mélange
- solo
Sous-couche
Son adhérence exceptionnelle lui vaut son adaptation parfaite envers les espaces secs et poreux, en tant que couche de base. Des plâtres ou plaques de plâtre peuvent également la supporter en tant que couche primaire. De plus, comparée aux vraies sous-couches, la peinture vinylique est nettement rentable.
Additif pour un mélange
Combinée avec une peinture à l’huile, la peinture de vinyle offre une palette d’options décoratives, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’application est fantaisiste tout en étant entièrement couvrante.
Solo
En faisant cavalier seul, la peinture vinylique se doit d’être d’une qualité optimale, pour un revêtement strictement intérieur. Néanmoins, lors d’un recouvrement mural intérieur monocouche, il est préférable d’opter pour une peinture acrylique, offrant une bonne résistance et facile d’entretien.
La meilleure adoption de la peinture vinylique est évidemment celle en mélange. Elle est très rentable et pratique pour une peinture décorative.
Les + de la peinture vinylique
De par ses caractéristiques, la peinture vinyle présente pas mal d’avantages :
- d’abord, ce revêtement mural affiche une superbe adhérence
- ensuite, la peinture est presque inodore, n’entraînant pas de maux de tête, contrairement aux peintures à l’huile (glycéro, époxy, polyuréthane)
- elle est simple à mettre en œuvre et a, notamment, une capacité de séchage rapide
- dans un même temps, les outils sont facilement lavables à l’eau lorsque l’application est achevée
- gardez en tête aussi que, du point de vue économique, l’option vinyle est profitable
- utilisée en sous-couche ou en mélange, elle améliore nettement la qualité de la peinture avec laquelle elle est ajoutée, avec une possibilité d’effets décoratifs en bonus
Décoration murale sur vinyle
Toutefois…
Bien que cette catégorie de peinture soit avantageuse sur certains points, notez tout de même que ses propriétés sont limitées :
- En modèle classique, la sélection est grandement restreinte, ne permettant pas d’aborder diverses options.
- Son plus grand handicap est également sa sensibilité au jaunissement au fil du temps, rendant son esthétique peu présentable.
- Par ailleurs, pour un meilleur résultat, ne couvrant pas autant comparée aux autres, la peinture vinylique nécessite plus d’une couche.
- Et pourtant, la surépaisseur est également désagréable à voir.
En terme de coût
Les prix varient d’un fabricant à un autre. Mais en général, la peinture vinyle est la plus abordable sur le marché. Pensez toutefois à opter pour celle dotée d’une très bonne qualité. Les moins onéreuses ont la réputation de nécessiter plusieurs couches avant d’avoir le résultat désiré, d’où un mauvais investissement.
Il est estimé, qu’en moyenne, une application sans recourir à un professionnel vous reviendrait à près de 1 € à 5 € le m². Dans le cas où vous faites appel à un spécialiste, comptez 15 € à 35 € le m².
Pour une application réussie…
Pour que vos murs revêtent merveilleusement bien la peinture vinyle, il est conseillé de suivre ces étapes :
1. Apprêtez la paroi
Dépoussiérer et nettoyer la paroi à recouvrir est le premier geste à faire en matière de peinture murale.
Étant perceptiblement sujet aux irrégularités du mur, il est avisé d’effectuer un ponçage au préalable. Un papier à grains fins suffira à régler ce petit souci. Suite à cela, la peinture vinylique est singulièrement disposer à être associer aux plâtres.
2. Passez aux pinceaux
Toujours se référer au notice d’utilisation pour effectuer la peinture proprement dite. Toutefois, en général, ce type de peinture nécessite la superposition de 2 à 3 couches. Entre ces étapes, veillez à attendre 24 h pour un parfait séchage.
Notez qu’avec une peinture vinylique blanche, vous avez la possibilité d’y adjoindre un colorant liquide pour avoir un résultat teinté. Faites gaffe tout simplement à ne pas dépasser de 5% le taux de ce dernier au risque de neutraliser le pouvoir d’accroche de l’ensemble.
3. Peignez la surface d’un vernis protecteur
En peignant avec de la peinture vinylique, il est fortement conseillé de surplomber le tout d’un vernis de protection. Lorsque vous avez atteint la couleur visée, respectez le délai de séchage, puis passez le vernis au-dessus. À part la capacité de donner de la brillance au mur tout en gardant l’éclat de la peinture, cette substance stimulera l’accroche de la peinture à votre paroi.
Voilà grosso modo toutes les infos nécessaires en ce qui concerne la peinture vinylique. Si cette option vous a plu, cernez vos besoins et accourrez à votre magasin de bricolage habituel puis à vos pinceaux !
