Relooker votre pièce à la fois de façon légère et distinguée est devenu un mot d’ordre pour vous ? Sachez que le lambris mural réunit ce contraste-là. Longtemps associé à une décoration classique et vieillotte, le lambris mural revient en force en se présentant sous une nouvelle peau : des décorations fantaisistes mêlées à une performance technique. Découvrez le reste par vous-même !
Sommaire
Les principaux types de lambris mural
On attribue trois natures différentes aux lambris muraux :
- le lambris en bois
- le lambris en PVC
- le lambris revêtu ou décoratif
Ces parements muraux sont livrés à des dimensions normalisées, qu’il s’agisse de l’épaisseur, de la longueur ou de la largeur. Toutefois, à la demande de la clientèle, ils peuvent être livrés sur mesure pour mieux s’adapter à la destination prévue.
Les lambris en bois
Allant du bois massif indigène (boisement local) au bois exotique (boisement d’Afrique ou d’Amérique), diverses essences sont compatibles au lambris mural bois.
En ce qui concerne les bois locaux, sachez que :
- Le charme du sapin du Nord se révèle merveilleusement bien à l’ajout d’un vernis ou d’une teinture.
- Le sapin rouge par contre, plus serré en grain, est doté d’une forte résistance.
- Le cèdre rouge, mis à part sa jolie teinte prononcée de brun rougeâtre, a l’avantage d’être imputrescible, donc immuable dans le temps.
- Si par contre, vous préférez les lames à nœuds, le pin des Landes est le bois par excellence pour revêtir vos murs de cet effet.
- Quant au chêne, réputé par sa densité et sa robustesse, il offre une merveilleuse patine rousse ou blonde à votre décor mural.
- Pour les arachnophobes, le bois dur du châtaignier vous conviendrait parfaitement, tout en tenant à carreau les champignons et les insectes.
D’innombrable autres essences telles celles du mélèze, du frêne, du merisier et de l’orme sont toutes transformables en lambris mural.
Quant aux bois exotiques, on peut découvrir : le red cedar, le limba, le hermlock, l’acajou et le sipo.
Il est à savoir que la catégorie des bois est régie par des normes, les classant par des lettres suivant leur aspect :
- A correspond aux bois pourvus de nœuds
- B est adapté aux bois percés de petits nœuds
- C représente les bois noueux
- D regroupe les bois déclassés
Les lambris revêtus
Le lambris revêtu se forme à partir de fibre de bois ou d’aggloméré, enveloppé de papier vinyle pour une touche décorative.
Grâce à cette couverture, le lambris revêtu peut se présenter sous divers aspects, empruntant la texture de certains matériaux tels le bois ou la pierre. Il peut également afficher des motifs design et graphiques, ou tout simplement teintés avec un rendu satiné, luisant ou mat.
Les lambris en PVC
S’il existe un lambris mural hyper résistant parmi ces trois types, c’est bien le lambris PVC. Insensible aux UV, étanche et facile d’entretien, le lambris mural en PVC imite les aspects du bois et de la pierre à la perfection. Il s’adapte aussi bien en tant que revêtement des pièces intérieures qu’en tant que parement extérieur.
Si vous penchez pour une texture simple, le lambris PVC en couleur vous sied. Mate, laquée ou démasquinée, optez pour la lame qui vous tranche !
Les différentes poses du lambris mural
En terme de pose, on en distingue principalement deux techniques :
- La pose sur tasseaux ou ossature : Ce procédé consiste à fixer les lames sur un réseau de tasseaux de bois préalablement installé sur le mur.
- La pose collée ou directe : Comme son nom l’indique, la pose du lambris mural se fait directement sur le fond à l’aide d’un encollage.
L’installation sur ossature
La pose sur ossature, clipsée ou clouée sur des lattes de bois est une méthode traditionnelle. Dans le cas de la pose clipsée, des agrafes sont requises.
La pose sur tasseaux a d’énormes avantages :
- d’abord, la pose est réduite à un simple système de clouage : il suffit juste d’élaborer à l’avance l’emplacement des tasseaux de bois sur les périmètres ainsi qu’au niveau des profils de finition
- ensuite ce système, en plus de permettre une meilleure circulation de l’air pour les parois plus ou moins humides, rend possible l’emplacement d’une isolation entre le mur et les lames
- et finalement, la pose sur ossature est nettement fiable par rapport à l’autre procédé si l’on parle de résistance. Elle supporte mieux les chocs et peut avoir une durée de vie plus allongée
L’installation par encollage
La pose collée des lambris muraux est rarement conseillée. Si elle n’est adaptable qu’envers les lames PVC, elle ne peut s’effectuer toutefois que sur un mur en parfait état, propre, sans aucun défaut, sec et plan. Pour ce faire, la pose au préalable d’une sous-couche est utile pour renforcer l’adhérence.
Son application sur des lames en bois est proscrite vu la nature vivante de cette matière. Sa rétractation et sa dilatation peuvent endommager l’adhérence avec le support.
Une de ses faiblesses aussi est son incompatibilité avec un système d’isolation.
L’orientation de pose du lambris mural
L’orientation des lames du lambris mural peut se présenter sous trois différentes formes : diagonalement, horizontalement et verticalement.
La pose oblique ou en chevron
Cassant les poses classiques et apportant une touche de modernité, l’orientation des lames en diagonale est surtout préconisée pour les salles volumineuses pour un meilleur rendu graphique.
Si on peut avoir quelques difficultés au niveau de la découpe, l’agencement ne laisse place à aucun décalage.
La pose horizontale
L’orientation à l’horizontale peut habiller toutes les pièces, en particulier les rampants et les pièces spacieuses. Toutefois, pour un effet agrandissant, ce système épouse aussi les logements confinés.
La pose verticale
La pose verticale est celle que l’on retrouve généralement quand il s’agit de lambris mural. Elle ne nécessite aucune coupe et favorise l’uniformité de la salle. Particulièrement efficace pour les plafonds se trouvant à une hauteur peu élevée pour offrir une sensation de profondeur grâce à ses lignes verticales.
Pour une bonne préparation et un joli rendu
La pose en elle-même peut attirer toute votre attention certes, cependant, n’oubliez pas que le succès du rendu final dépend entièrement de la touche de finition ainsi que de l’apprêt du support.
Quelques conseils pour préparer le support
Quelle qu’elle soit la pose adoptée ou encore l’apparence du mur, celui-ci a toujours besoin d’être apprêté pour recevoir convenablement le matériau.
Il est vrai que face à un mur soumis à l’humidité ou profondément détérioré, l’option du lambris mural camouflera à merveille cette triste vision. Cependant, gardez en tête que ce trompe-l’œil n’arrêtera guère le processus de dégradation qui consumera petit à petit toute la surface.
C’est pourquoi un assainissement est d’office face à une telle situation, afin de ne pas accumuler les dégâts et engager plus d’investissement une fois que le problème éclate à la surface.
- Pour un acclimatement réussi, stockez vos lambris dans la pièce concernée bien des jours avant leur installation.
- Et lors de la mise en œuvre, accordez un espace de quelques millimètres aux jonctions existantes en guise de joint de dilatation. Ces parties se trouvent pratiquement : à l’angle de deux murs, entre le mur et le sol, entre le mur et le plafond et entre le mur et les huisseries.
- Notez aussi qu’à l’achat, préférez les tasseaux pré-traités résistants à l’humidité. Faire pareillement lors du choix des lambris. À la limite, si vous avez déjà en votre possession des lambris bruts, procurez-lui un soin particulier, en l’appliquant aussi bien sur le verso de la lame que sur son recto.
- Lorsque toutes ces conditions sont remplies, revérifiez méticuleusement le niveau de la première lame à poser. Ce geste est décisif car toute la portée de la pose intégrale se réfère à cette application initiale.
Finition du lambris mural
Si jusque-là, tout s’est bien passé, il n’y a aucune raison de dérailler à la dernière ligne droite 🙂
En matière de couleur, si votre choix s’est fixé sur une lasure teintée pour un lambris en bois, tenez compte de l’association de couleur qui va se produire une fois que cet élément s’ajoute à la couleur du bois. À cet effet, vous avez le droit de réclamer au vendeur quelques fragments de couleur en guise de test.
Lors de l’application de tout vernissage (pour un traitement ou pour teinter), l’enduit doit pertinemment s’effectuer sur les deux faces de la lame afin d’éviter une différence de tension. Pour un moyen économiquement abordable, servez-vous tout simplement d’un traitement incolore.
Et sachez que dans le cas où toutes ces procédures vous enquiquinent, la solution « toute faite » vous est adaptée. Les fabricants ont mis en place des lambris muraux directement prêts à l’emploi ; nul besoin de rechercher des lasures et tout le reste car les lames sont préalablement traitées. Ces matériaux sont caractérisés sous le nom de finition « usine ».
Le lambris mural est abordable
Suivant la qualité et la nature de la matière, la finition qui lui est apportée, son dimensionnement ainsi que les points de vente, la fourchette de prix est énormément large.
Toutefois, à titre indicatif, le mètre carré de ce revêtement est accessible dès quatre euros. Tandis que l’entrée de gamme commence vers les 50 €.
Voilà toutes les infos relatives aux lambris muraux en général. Si cette option vous tente, renseignez-vous un peu plus sur le type désiré : lambris PVC, lambris revêtu ou lambris bois. Dans le cas où vous souhaiteriez connaître d’autres types de revêtement avant le relooking de votre habitat, sachez que la liste est longue et variée.
Alors, faites bien votre choix pour ne pas avoir aucun regret !